La Méthode Sedona – Lâchez prise sur les addictions, la peur et l’angoisse (partie 5)

hale dowskin et la méthode sedona

Lâcher prise sur les addictions cigarettes, le café, la mal bouffe, etc.

methode sedona - lâcher prise sur les addictionsTout le monde sait ce qu’est une addiction, mais si on regarde sous l’angle du mental, toute pensée compulsive peut-être considérée comme une addiction.

En fait le mental est addict à ses propres manques.

Il cherche alors par tous les moyens à combler les vides. C’est pourquoi il vous bombarde d’images, de pensées et de sons afin que vous passiez à l’acte.

Si le monde des pensées était un arbre, les feuilles seraient les pensées et les racines de l’arbre seraient les :

  • Besoins d’approbation.
  • Besoins de contrôle.
  • Besoins de sécurité.
  • Besoins de séparation.
  • Besoins d’unité.

Par besoin il faut comprendre le mot manque. Vous avez besoin de X ou Y car vous en manquez. Comme expliqué précédemment le mental est constamment en manque.

Il manque d’approbation, de contrôle, de sécurité, etc.

Comme il est dans un état de manque constant, il cherche alors à les combler. Il vous bombarde alors de pensées, d’images et de sons de manière à vous faire passer à l’acte. Sauf que même si cela fonctionne sur le court terme, cette stratégie ne fonctionne jamais sur le long terme.

Au lieu de libérer ce sentiment de manque/besoin, on cherche à le combler par son contraire.

  • Je me sens seul, alors je veux être en couple.
  • Je me sens pauvre, alors je veux de l’argent.
  • Je me sens gros, alors je veux être mince.

Mais la vraie question est celle-ci :

  • En avez-vous vraiment envie pour le plaisir d’avoir de l’argent, d’être mince, de vivre une de couple ?
  • Ou est-ce seulement une stratégie (logique) pour combler un manque ?
    Si vous y réfléchissez, vous risquez d’être surpris !

Et quand bien même vous auriez ces choses là, seriez-vous pleinement heureux(se) ? Chaque fois que vous avez réussis à obtenir une de ces choses, n’êtes-vous pas revenue à votre état d’insatisfaction…?

L’idée est donc la suivante :

On veut d’abord lâcher prise sur ces manques, pour enfin pouvoir apprécier ce que nous avons et ce que nous aurons. Libérer de ces manques ou besoins, passer à l’action se fera par PLAISIR et non par nécessité.

Ce qui change totalement la donne. En effet, le voyage menant à votre objectif ne sera pas teinté de mal-être, de stress, de peur, d’irritation, mais de plaisir.

Il faut vraiment le vivre pour comprendre la différence. C’est le jour et la nuit.

Plusieurs besoins à combler en même temps.

Parfois sur un même sujet, plusieurs besoins sont entremêlés et c’est normal.

Les personnes jalouses sont typiquement dans ce cas-là :

Ce sentiment de jalousie vient d’une peur de perdre l’autre. Qu’est-ce que la peur de perdre si ce n’est d’avoir le sentiment de ne pas avoir le contrôle sur la relation ? Mais ne pas avoir le contrôle fait naître de l’insécurité.

Alors pour “obtenir plus de contrôle” et se sentir en sécurité et obtenir l’approbation (amour/affection- de l’autre personne, la personne jalouse va tenter de contrôler son conjoint, d‘imposer des règles et de façonner son comportement de manière à ce qu’elle puisse se sentir bien. Sauf qu’à terme cela crée justement ce qu’elle tentait d’éviter : la séparation du couple.

Mais le plus important ici est ceci : le mental crée les problèmes qu’il tente ensuite de régler. C’est le serpent qui se mord la queue.

Le mental est dans le BESOIN DE CONTRÔLE, ce qui crée la jalousie, il tente alors de remédier à la situation qu’il a lui-même créée par tout un tas d’actions. Et c’est de cela qu’on veut se libérer.

Le mental est un outil génial quand il est utilisé consciemment.

Mis à part cela, la personne jalouse est constamment la victime de son mental. Dans sa tête c’est le questionnement compulsif perpétuel : Que fait-elle, pourquoi et comment? Et ne serait-elle pas avec une autre personne ? etc. Vous voyez le genre.

Les besoins compulsifs du mental vous “prennent la tête” c’est le cas de le dire. Et c’est de cela qu’on veut se libérer. Lorsque nous allons attaquer les séries de questions, il vous sera demandé si cela vient d’un besoin d’approbation, contrôle, sécurité, séparation ou unité.

Laissez venir la réponse, ici pas d’analyse à faire ni de psychothérapie. Laissez venir ce qui vient, et si rien ne vient, c’est que rien ne vient, et oui cela arrive. 🙂

  • Comment je me sens à l’idée d’être accro à (alcool, cigarette, café, jalousie…) ?
  • Est-ce que je pourrais accueillir et accepter la première sensation, image
    et son émergeant en relation avec cette question ?
  • Est-ce que cela vient d’un besoin d’approbation, un besoin de contrôle,
    un besoin de sécurité, de séparation ou d’unité ?
  • Et peu importe de quel besoin je suis le plus conscient en ce moment,
    est-ce je pourrais le laisser s’en aller du mieux que je peux ?
  • Du mieux que je peux, est-ce que je pourrais simplement le laisser s’en aller ?
  • Est-ce que je pourrais le besoin de m’y attacher et de la maintenir présente en moi ?
  • Quelles sensations, émotions, ou actions motive cette addiction ?
  • Est-ce que je pourrais accueillir les sensations, images et sons
    émergeant dans ma conscience en rapport à cette question ?
  • Est-ce que cela vient d’un besoin d’approbation, un besoin de contrôle,
    un besoin de sécurité, de séparation ou d’unité ?
  • Et peu importe de quel besoin je suis le plus conscient en ce moment,
    est-ce je pourrais le laisser s’en aller du mieux que je peux ?
  • Est-ce que je pourrais laisser le besoin d’être contrôlé par cette émotion, et cette addiction ?

Lâcher prise sur la peur et l’angoisse.

apprendre à lâcher prise sur les peurs et angoissesEn nous bombardant de pensées de peur, le mental pense nous aider à éviter un danger.

Le hic, c’est que tout ce à quoi on résiste persiste.

Le fait de vouloir éviter ce danger met toute notre attention dessus. Autrement dit :

En essayant d’éviter constamment ce que nous craignons,
nous y ramenons constamment notre attention.

Quel est donc le secret caché derrière le lâcher-prise de la peur ?

C’est quelque chose qui pourra vous surprendre… Mais à un certain niveau, nous désirons, nous nous attendons inconsciemment à voir nos peurs se réaliser. Une fois cet aspect accepté, nous pouvons lâcher prise.

Le sentiment de crainte nous ment, il nous dit que si nous faisons face à nos peurs, et les laissons s’en aller, le pire nous arrivera.

En fait, il n’en est rien. Bien au contraire, plus vous résistez et/ou réprimez ce sentiment, plus il affecte votre façon de pensée et d’agir. S’en libérer est la solution.

En fait, plus vous la réprimez ou lui résistez, plus vous y ramenez votre attention. Vos pensées et émotions émettent des vibrations qui via la loi de l’attraction finiront par attirer des situations, circonstances, évènements et personnes en rapport avec votre peur.

Autrement dit : vous finirez par manifester votre peur.

S’en libérer est la clé.

Série de questions pour lâcher prise sur la peur et l’angoisse.

Pensez à quelque chose qui vous fait peur ou vous rend anxieux. Observez et accueillez simplement ce qui est là.

1 – Qu’est-ce que je crains qu’il m’arrive ?
2 – Qu’est-ce que je ne désire pas qu’il m’arrive ?
3 – Maintenant, est-ce que je pourrais laisser aller le désir/besoin que cela m’arrive ?
4 – Est-ce que je pourrais laisser aller le désir/besoin que cela se produise ?

Lâcher prise sur vos craintes à l’égard des autres.

Lorsque vous vous faites du souci pour une proche, vous pouvez bien entendu lâcher prise avec les questions ci-dessus, en rajoutant un élément supplémentaire :

Est-ce que je préfère penser à … (ce que vous craignez qu’il puisse arriver) ou à ….. (c’est-à-dire l’opposé) ?

Par exemple dans l’exemple de Chantal et son fils, Chantal pourrait se demander :

Est-ce que je préfère penser à Paul écrasé sur la route, ou au fait qu’il soit à l’école en toute sécurité ?

La réponse de Chantal coule de source.

Lâcher prise sur des peurs du passé.

1 – Est-ce que je pourrais me souvenir de ma peur de …. ?
2 – Est-ce que je voudrais changer cet élément du passé ?
3 – Est-ce que je pourrais laisser aller le désir de changer cela dans mon passé ?
4 – Est-ce que je pourrais laisser aller

Voyons maintenant un point extrêmement important : lâcher prise sur les problèmes dans les relations.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *